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Comment et pourquoi j’ai commencé la couture
Je couds depuis seulement un an et demi et j’ai déjà le sentiment d’avoir appris énormément de choses avec l’aide de ma grand-mère mais aussi en autodidacte. Ce post est l’occasion pour moi de revenir sur les raisons qui m’ont poussées à me lancer dans la couture et de partager avec vous tout ce que cela m’a apporté au quotidien en espérant pouvoir vous inspirer et vous motiver pour commencer !
INSPIRATION COUTUREMODE ÉTHIQUE
Cassandra
Un jour en mars
Je ne m’étais jamais intéressée à la couture avant ce fameux jour de mars où une amie d’enfance m’a proposé de l’accompagner au Marché Saint-Pierre. Je n’avais aucune idée de ce lieu, elle m’avait simplement dit qu’elle devait y trouver du tissu pour recouvrir des chaises.
En pleine recherche d’emploi à l’époque, j’étais toujours partante pour me changer les idées. Mais ce jour-là, quelque chose s’est passé : en entrant au Marché Saint-Pierre, j’ai été fascinée. Des milliers de tissus s’offraient à moi, tous plus beaux les uns que les autres, et l’endroit vibrait d’une atmosphère particulière, foisonnante d’idées et de possibilités.
Sans réfléchir, j’ai appelé ma grand-mère pour lui demander de m’apprendre à coudre une jupe. À peine le téléphone raccroché, j’achetais un mètre de viscose fleurie et un élastique pour cinq euros. Le lendemain matin, je me retrouvais chez elle, prête à apprendre. C’est ainsi qu’est née ma toute première jupe et, par la même occasion, ma rencontre avec la couture.
Un apprentissage sans brûler les étapes
Ma grand-mère a longtemps cousu des robes de mariée : chaque technique, chaque geste de couture lui est familier. En une seule journée passée à ses côtés, elle m’a transmis tant de choses : comment découper un tissu, épingler les pièces, coudre droit, assembler grâce à la couture anglaise, créer une coulisse, y insérer un élastique, prendre mes mesures, ourler, former des fronces… Une journée foisonnante, où j’ai eu l’impression d’ouvrir un monde entier.
Cet apprentissage m’a donné l’envie de poursuivre, même si les patrons me faisaient encore un peu peur. Alors, je suis retournée au Marché Saint-Pierre pour choisir quelques tissus et me lancer dans des projets plus simples : des lingettes démaquillantes et de petits paniers, guidée par des tutoriels YouTube.
Ces cousettes modestes m’ont appris à être minutieuse : respecter les marges, soigner les finitions, faire correspondre les coutures. Des gestes simples en apparence, mais qui m’ont donné une base solide et une attention aux détails que j’emploie aujourd’hui dans des projets bien plus complexes que j’aborde désormais avec un vrai plaisir.
Un dressing éthique qui me correspond davantage
Grâce à la couture, j’ai appris à mieux connaître mes goûts vestimentaires et à affirmer mon style. Concevoir mes propres vêtements m’a permis de réfléchir autrement : aux coupes que j’aime, aux tissus vers lesquels je reviens toujours, aux associations qui me correspondent vraiment.
Désormais, quand je regarde un vêtement, je ne vois plus seulement l’allure finale : je décompose mentalement chaque pièce, j’imagine l’assemblage, je devine la complexité du travail. Cette lecture nouvelle m’inspire pour mes propres créations et aiguise mon regard.
Peu à peu, j’ai compris ce qui me plaît et surtout pourquoi. Pouvoir créer des pièces qui me ressemblent vraiment est une liberté précieuse. Et au-delà de l’esthétique, cette démarche s’inscrit dans une mode plus consciente, plus réfléchie, plus éthique.
Un loisir manuel et épanouissant
La couture m’a révélé une chose essentielle : je suis manuelle. Longtemps, on m’a définie comme une « littéraire », une « intellectuelle », presque en opposition avec tout ce qui relevait du geste, du concret. On me l’a répété jusque dans des contextes anodins, comme lors du passage du permis de conduire. Alors, j’ai moi-même été étonnée de progresser si vite et d’aimer autant cette pratique. Mon entourage aussi : les préjugés ont décidément la vie dure.
C’est sans doute pour cela que j’ai choisi d’associer la couture à la littérature : pour montrer que l’intellectuel et le manuel ne s’excluent pas, mais se complètent, se nourrissent l’un l’autre.
La couture m’a également appris à apprivoiser l’échec. Car oui, il y a beaucoup de projets qui ne voient jamais le jour, ou qui n’aboutissent pas comme prévu. Mais chaque erreur devient une leçon, et chaque raté une étape nécessaire. Moi qui avais tant de mal à relativiser pendant mes études, j’ai appris ici que l’apprentissage se tisse aussi de fils imparfaits.
Au fond, la couture dépasse largement la confection de vêtements. Elle m’a permis d’apprendre sur moi-même, de trouver un équilibre entre réflexion et création, et d’accueillir l’imperfection comme partie intégrante du chemin.
Merci d’avoir parcouru ce chapitre du Journal.
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