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5 choses essentielles que j’ai apprises après trois ans de couture
Lorsque l’on apprend de nouvelles compétences, on apprend forcément au fur et à mesure. J’ai appris la couture principalement en autodidacte et mes erreurs m’ont vraiment fait progresser. Cependant, elles m’ont également fait perdre beaucoup de temps…Basé sur mon expérience personnelle, cet article de blog a donc pour vocation de vous aider à progresser en couture ! J’espère qu’il vous fera gagner tout le temps que j’ai pu perdre !
CONSEILS COUTURE
Cassandra
6/6/20235 min read
Privilégiez des outils de qualité et fiables
Coudre, c’est investir. Pas seulement du temps, mais aussi un peu d’argent. J’ai longtemps cru qu’on pouvait se débrouiller avec le strict minimum, mais je me suis vite rendu compte qu’avoir de bons outils changeait tout. Ils font gagner un temps précieux, évitent bien des frustrations et garantissent un rendu plus soigné. Rien de pire que de passer des heures sur un projet pour finir avec un fil qui casse, un tissu abîmé ou une découpe ratée…
J’ai mis du temps à comprendre qu’un bon équipement n’était pas un luxe, mais une manière de préserver ma passion. Un exemple concret : mes premières découpes avec des ciseaux bon marché ont failli me faire abandonner. La lame n’était pas assez affûtée, le tissu glissait et chaque étape devenait laborieuse. Jusqu’au jour où j’ai investi dans une paire de Fiskars. Ils coupaient bien, certes, mais trop lourds pour mes mains. J’ai compris alors qu’il ne suffisait pas d’acheter "de la qualité" : il fallait aussi que l’outil soit adapté à soi. Depuis, je prends le temps d’essayer mes ciseaux en mercerie.
Le même constat s’applique aux fils : les bobines à 1 euro du marché m’ont coûté bien plus cher en découragement qu’en économies. Je me tourne désormais vers Gütermann, Mettler ou DMC. Avec elles, mes coutures tiennent, et ma machine me dit merci.
Et puis il y a les petits détails qui changent tout : les épingles. J’ai découvert sur le tard les épingles extra-fines de Bohin. Avant, j’utilisais des modèles trop épais qui abîmaient mes tissus délicats. J’ignorais à quel point une simple épingle pouvait transformer mon expérience couture. Depuis, tout est plus fluide : mes tissus sont respectés, ma machine aussi.
Dernier investissement qui a changé ma pratique : une centrale vapeur. La mienne (une Philips OptimalTemp) s’adapte à tous les tissus et me permet de repasser sans crainte. Je repense parfois à mes débuts, à ces longues soirées où je luttais avec des outils mal choisis… Aujourd’hui, j’ai compris qu’en couture, bien s’équiper, c’est déjà se donner une chance de réussir.
Coudre, c’est prendre son temps (et découdre)
J’ai compris assez vite que la couture, c’est une école de patience. On ne réussit pas tout du premier coup, et c’est normal. Chaque raté est une leçon déguisée, même si sur le moment on a l’impression d’avoir perdu son temps. Ce décousu-là fait partie du chemin.
J’ai longtemps été dure avec moi-même, à comparer mes finitions au modèle idéal que j’avais en tête. Mais la vérité, c’est qu’aucun premier projet n’est parfait. Et si mes coutures sont un peu bancales, elles sont aussi la preuve que j’apprends. Que la prochaine fois, ce sera mieux.
D’ailleurs, même le matériel semble nous rappeler que l’erreur est prévue : chaque machine est livrée avec un découd-vite. Comme un clin d’œil. Moi, je n’ai jamais trop aimé l’utiliser. Ma grand-mère m’a appris à découdre avec de petits ciseaux de broderie : plus précis, plus lents aussi, mais j’aime cette lenteur qui sauve mes tissus. Quitte à recommencer, autant le faire bien.
Avec le temps, j’ai découvert un secret : plus on soigne la préparation, moins on a à découdre. Découper avec de bons outils, bâtir quand c’est nécessaire, épingler avec patience… C’est fastidieux, oui. Mais c’est du temps gagné sur le long terme. Et quand je bâtis un biais ou une pince, j’ai l’impression de négocier avec mon futur moi : je prends dix minutes de plus aujourd’hui pour m’éviter deux heures d’énervement demain.
Lisez attentivement les notices des machines à coudre et des surjeteuses qui regorgent d’informations précieuses
J’ai mis du temps à comprendre que les réponses étaient déjà là, sous mes yeux : dans les notices. Lire le manuel de ma machine à coudre a changé ma façon de coudre. Les points, les aiguilles, les pieds de biche… tout était expliqué. Je croyais que c’était fastidieux, mais en réalité c’était comme ouvrir un petit dictionnaire secret.
Aujourd’hui, avant de commencer un projet, je lis aussi le livret de montage de mon patron en entier. Pas seulement l’étape qui m’intéresse, non : tout, du début à la fin. Parce qu’avoir une vue d’ensemble m’évite bien des erreurs. Et parce que certaines créatrices écrivent leurs instructions comme de véritables cours : on a presque l’impression d’être accompagné par une prof bienveillante.
Finalement, lire ces pages que je négligeais autrefois m’a appris à ralentir, à anticiper et à prendre confiance. La couture est déjà pleine d’imprévus, alors autant se donner les meilleures chances de bien commencer.
Repassez vos coutures à chaque étape est LE secret pour un rendu parfait
Très vite, j’ai compris que le secret des finitions dignes d’un vêtement professionnel ne se jouait pas seulement à la machine, mais surtout… au fer. Chaque couture doit être ouverte et pressée, chaque parementure fixée à l’envers : le repassage est ce geste invisible qui fait toute la différence.
Le problème, c’est que je n’avais jamais le courage de faire des allers-retours jusqu’au salon. Alors j’ai trouvé ma solution : une mini-planche à repasser posée sur une petite desserte. Mon fer, ma surjeteuse et ma machine tiennent désormais côte à côte. Tout est là, à portée de main, sans perte de temps ni d’énergie.
Et ce qui me freinait hier est devenu une évidence aujourd’hui : repasser au fur et à mesure, c’est presque comme prendre une respiration entre deux étapes. Un petit geste qui change tout, dans le rendu comme dans le plaisir de coudre.
N’achetez pas de tissus sans avoir un projet précis en tête
Au début, je suis tombée dans le piège classique : acheter un tissu « coup de cœur » sans projet précis, avec un métrage choisi un peu au hasard. Résultat ? Des chutes entassées, des projets qui n’entraient jamais dans le coupon, et une certaine lassitude à force de voir ce tissu dormir dans mon placard.
J’ai fini par comprendre qu’un achat de tissu devait se penser comme un achat de vêtement : il doit correspondre à un besoin, et surtout à un patron précis. J’ai donc créé sur Notion une liste de mes patrons avec leurs métrages et tissus conseillés. Quand un tissu me fait de l’œil, je compare immédiatement : s’il ne correspond à rien, je n’achète pas.
Aujourd’hui, je ne prends un tissu que si j’ai déjà le projet en tête. Et dès que je rentre, je le lave, j’imprime le patron et je me lance. Moins d’accumulation, moins de frustration… et surtout, plus de couture réellement portée.
Merci d’avoir parcouru ce chapitre du Journal.
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